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L’histoire de la littérature vue par Jean-Jacques Demri

Émile Zola affirmait « les gouvernements suspectent la littérature parce qu’elle est une force qui leur échappe ». En effet, la littérature est considérée comme étant un des plus grands arts jamais créé par l’homme, tout en étant accessible à des millions de personnes. Elle existe depuis l’Antiquité et a su évoluer au fil des siècles afin de devenir un art à part entière. La littérature peut se définir comme étant un ensemble d’œuvres écrites, reconnues pour leur qualité esthétique. Et même si elle s’est développée très tôt dans l’histoire de l’humanité, il a fallu attendre l’apparition de l’imprimerie en 1450 par Gutenberg qui a permis de démocratiser la littérature et de la rendre accessible à une large partie de la population. A travers ce blog, grâce aux connaissances du passionné de littérature, Jean-Jacques Demri, nous étudieront la littérature à partir de cette époque jusqu’à la littérature moderne.

A propos de Jean Jacques Demri

Jean-Jacques Demri, un ancien médecin passionné de littérature

Jean-Jacques Demri est actuellement à la retraite après avoir réalisé une brillante carrière dans la médecine générale. Passionné depuis sa plus tendre enfance par le contact humain et par l’aide apportée aux autres, il s’est tout naturellement dirigé vers le monde médical.

Après l’obtention de son baccalauréat scientifique avec les honneurs, le jeune homme s’est lancé dans des études de médecine en intégrant la Sorbonne. Lors de sa deuxième année, il a fait le choix de s’orienter vers la médecine générale afin de pouvoir apporter son aide à un large nombre de personnes présentant des problèmes de santé. Et après avoir rigoureusement étudié durant neuf années, l’étudiant est enfin reconnu officiellement en tant que médecin généraliste. Ayant exercé dans son propre cabinet durant de nombreuses années, le médecin su faire preuve d’empathie et de professionnalisme tout au long de sa carrière.

Désormais retraité, il consacre une majeure partie de son temps afin de venir en aide aux personnes dans le besoin. En parallèle, il a également réalisé plusieurs missions humanitaires afin de soutenir médicalement des personnes situées dans des zones sinistrées.

Par ailleurs, Jean Jacques Demri profite du reste de son temps libre pour se consacrer à ses passions, qui sont principalement liées à l’art de manière générale. En effet, il est passionné de musique classique et de littérature. Son impressionnante bibliothèque en témoigne. Enfin, il est également passionné de natation, qu’il pratique de manière régulière.

« Il n’y a que dans les livres que l’horizon de l’imagination est perceptible »

Jean-Jacques Demri, Votre serviteur

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L’humanisme et la Renaissance

En plein cœur de la Renaissance, on voit apparaître le mouvement culturel humaniste. Cette période marque la redécouverte des textes antiques et bibliques. Plusieurs poètes français, tels que Ronsard et Du Bellay, souhaitent prouver que la poésie française peut égaler les textes antiques. Mais le mouvement humaniste se caractérise également par sa foi dans l’humain et le savoir. Cette foi dans la connaissance scientifique s’exprime par une réelle volonté de progrès et d’innovation, qui pousse plusieurs intellectuels à franchir les barrières sociales et religieuses afin de permettre un accès à la connaissance. Les œuvres marquantes de la période humaniste comprennent « Les Essais » de Montaigne (1572) ainsi que « Pantagruel » et « Gargantua » de Rabelais (1532 et 1534).

Le Baroque

Le mouvement baroque débute à la fin du XVIe siècle et se prolonge jusqu’à la seconde moitié du XVIIe siècle. Dans la peinture, la sculpture et l’architecture, le baroque se définit comme un art chargé et tourmenté. Mais cela s’applique également à la littérature. En effet, on peut diviser l’art baroque en deux catégories. D’une part, le baroque noir exprime les tensions et les angoisses. D’autre part, le baroque blanc révèle un style plus ornemental et exubérant. Le mouvement littéraire baroque regroupe un certain nombre d’écrivains à travers l’Europe, qui expriment leurs inquiétudes face au monde instable dans lequel ils vivent. Par ailleurs, le baroque comprend des notions de philosophie, avec notamment la prise de conscience de l’absurdité de la condition humaine. Le style littéraire baroque se caractérise par l’utilisation de mises en abyme et de rebondissements. Les œuvres phares de ce mouvement sont « L’illusion Comique » de Corneille (1636) et « Hamlet » de Shakespeare (1603), deux œuvres particulièrement appréciées par l’ancien médecin, Jean-Jacques Demri.

Le Classicisme

Suivant le mouvement baroque, le classicisme apparaît au milieu du XVIIe siècle. Mais contrairement à la révolution baroque, le classicisme traduit un retour au modèle antique. Il se base sur l’équilibre et la mesure, en représentant l’âme humaine de manière universelle. L’esthétisme du classicisme se codifie grâce à des règles strictes, notamment au théâtre où l’on retrouve la règle des trois unités (un jour, une action, un lieu) ainsi que les règles de vraisemblance et de bienséance. Ce mouvement est surtout reconnu dans le milieu théâtral avec la présence de nombreux auteurs encore très célèbres de nos jours. En effet, on retrouve notamment, Molière avec « Tartuffe » (1669) et Racine avec « Phèdre » (1677). Mais le classicisme est aussi le mouvement adopté par Jean de La Fontaine dans ses fameuses fables qui s’inspirent des fables antiques (1668).

Les Lumières

Certainement l’un des mouvements les plus évocateurs de l’histoire de la littérature, le siècle des Lumières (XVIIIe siècle) se compose principalement par un groupe d’intellectuels, d’acteurs, de poètes et de philosophes. Ils fondent la pensée de ce mouvement en affirmant que l’homme est capable d’améliorer sa condition par le progrès et la raison. Ils luttent contre l’obscurantisme et les préjugés en communiquant une pensée nouvelle, qui remet en cause les mœurs et la suprématie bourgeoise. Ces intellectuels souhaitent faciliter l’accès à la connaissance, notamment grâce à une œuvre majeure « L’Encyclopédie » de Dalembert et Diderot (1751). Mais le nombre d’œuvres incontournables datant de cette période est considérable. On retrouve plusieurs ouvrages comme « Du Contrat Social » de Rousseau (1762), « Candide » de Voltaire (1759), « Lettres Persanes » de Montesquieu (1721). Mais l’œuvre favorite de Jean-Jacques Demri reste « Le Mariage de Figaro » de Beaumarchais (1784).

Le Romantisme

Le mouvement romantique apparaît peu de temps après la Révolution Française et marque toute la première partie du XVIIIe siècle. Il regroupe un nombre important d’artistes désirant d’exalter le « moi » et de rompre avec l’esthétique classique. L’arrivée du romantisme marque le début de l’utilisation de la première personne du singulier dans la littérature. De manière générale, le romantisme traduit une volonté de liberté dans l’art, en s’opposant radicalement au classicisme. Mais les romantiques offrent également une réelle rupture avec le Siècle des Lumières en refusant le rationalisme et en exprimant leur sensibilité. Parmi les œuvres littéraires les plus représentatives du romantisme, on peut citer « René » de Chateaubriand (1802), « La confession d’un enfant du siècle » de Musset (1836) ou encore de nombreuses œuvres de Victor Hugo comme « Hernani » (1830) ou « Les Misérables » (1862).

Le Réalisme et le Naturalisme

Grand mouvement du XIXe siècle, le réalisme s’efforce de représenter la réalité de son époque, sous tous ses aspects, de la façon la plus neutre et la plus impersonnelle possible. Ce mouvement littéraire n’a pas été adopté par de nombreux écrivains. Cependant, deux auteurs majeurs sont à l’origine de ce mouvement, il s’agit de Stendhal et de Balzac. De plus, Flaubert est également reconnu comme un maître de ce mouvement, avec sa célèbre œuvre « Madame Bovary » (1857).

Durant la seconde moitié du XIXe siècle, un mouvement similaire au réalisme apparaît : le naturalisme. Il s’appuie sur la science et plus particulièrement les sciences naturelles. L’objectif principal du naturalisme est de réaliser une enquête du terrain afin d’analyser les effets de l’hérédité et du milieu sur l’être humain. Les auteurs étudient alors l’influence du milieu social sur plusieurs générations. D’après Jean-Jacques Demri, l’auteur le plus représentatif de ce mouvement est évidemment Zola, qui est à l’origine d’une série de vingt romans relatant l’histoire d’une famille défavorisée, « Les Rougon-Macquart » (1871-1893).

Le Surréalisme

A l’aube du XXe siècle et jusqu’à la fin de la Seconde Guerre Mondiale, il existe un mouvement appelé le surréalisme. A la suite des théories freudiennes et des thèses marxistes, ce mouvement souhaite explorer la surréalité en libérant l’homme du contrôle de la raison. Les auteurs commencent alors à utiliser des formes d’expression de l’inconscient comme le rêve. L’expression est donc libérée de toute préoccupation esthétique ou morale. L’auteur majeur de ce mouvement est André Breton avec « Le manifeste du surréalisme » (1924).

L’Absurde

De la fin de la Seconde Guerre Mondiale et jusqu’au cours des années 1970, le mouvement absurde illustre le désarroi de l’homme, considéré comme étranger à un monde et à une existence dont il ne saisit plus le sens. Parmi les plus grands auteurs de la littérature absurde on retrouve Ionesco avec « Le Roi se meurt » (1962), mais aussi « La Nausée » de Sartre (1938) et « L’étranger » de Camus (1942).

Tous les mouvements évoqués plus tôt présentent chacun leurs propres caractéristiques et leurs propres idées. Ensemble, ils constituent les fondements de l’histoire de la littérature, qui a su se développer au fil des siècles afin de retracer toute l’histoire de l’humanité depuis le Moyen-Âge. Dans ce blog, nous évoqueront les œuvres majeures de ces différents mouvements ainsi que les auteurs les plus célèbres de la littérature.

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